Le jugement relatif à l’avortement | Le site officiel du Cheikh Mohamed Ali FERKOUS
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Mardi 7 Chawwâl 1445 H - 16 avril 2024 G



Fatwa n° 138

Catégorie : Fatwas relatives à la Famille - L'acte de mariage - Les droits conjugaux - Droits conjugaux communs

Le jugement relatif à l’avortement

Question :

Il est notoire, dans notre religion, que le prix du sang du fœtus est égal à une Ghourra (i.e. un esclave ou une esclave) et il est fixé par les ulémas au dixième du prix du sang de la femme libre. Si la femme se fait avorter, devra-t-elle payer le prix du sang ? [Si oui] pour qui ? Et est-ce que le jugement est le même que l’avortement soit fait intentionnellement ou accidentellement ?

Informez-nous qu’Allâh vous bénisse, car c’est un malheur qui ne cesse de se répandre. Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d’Allâh soient sur vous.

Réponse :

Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Cela dit :

Si la femme se fait avorter volontairement, sans né­cessité impérieuse et acceptée par la charia, et/ou sans avoir la permission de son mari, elle aura commis un péché [en absence de nécessité], paiera le prix du sang du fœtus, n’héritera rien de lui, et devra faire une expiation(1), selon l’avis le plus juste des savants. Et elle s’acquittera du prix du sang au responsable du fœtus, qui est son mari, sauf s’il y renonce et, par là-même, l’annule.

Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 12 de Radjab 1420 H
correspondant au 27 octobre 1999 G.

 



(1) L’expiation, dans ce cas, consiste à jeûner deux mois consécutifs. (NDT).