Fatwa n° 895
Catégorie : Fatwas relatives à
Les limites restreignant le dévoilement
de la fiancée devant le prétendant
Question :
Nous souhaitons que vous nous indiquiez les limites de l’habit que doit porter la fiancée lorsqu’elle se présente devant son prétendant quand celui-ci vient la voir. C’est-à-dire doit-elle porter Ad-Dir‘(1) plus un foulard et un Djilbâb(2), ou porter un foulard et Ad-Dir‘ seulement, ou juste un foulard et une de ses robes d’intérieur? Quelles sont les parties [de son corps] qu’elle peut dévoiler devant le prétendant ? Qu’Allâh vous récompense.
Réponse :
Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de
Il est permis à la fiancée de montrer à son prétendant – en étant habillée de son vêtement complet qui lui est prescrit par
En effet, le texte religieux concernant le regard [autorisé] s’adresse au prétendant et non à la fiancée. Pour cela, il lui est permis de voir d’elle tout ce qui l’inciterait à l’épouser, soit en se cachant, afin de la regarder comme avait fait Djâbir Ibn ‘Abd Allâh رضي الله عنهما qui a rapporté que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم avait dit : « Quand l’un de vous demande une femme en mariage, s’il peut voir d’elle ce qui l’inciterait à l’épouser, qu’il le fasse. »(4) Ou bien, en s’informant sur ses charmes, outre son visage et ses mains, par l’intermédiaire des femmes qui sont des mahârime([5]) pour lui.
À partir des textes religieux qui recommandent le regard [autorisé], le prétendant n’est pas obligé de prendre la permission de la fiancée ou celle de son tuteur afin de la voir. De même, il n’est pas obligé de la mettre au courant pour cela, car les textes révélés à ce sujet stipulent une autorisation absolue et ne comportent aucune restriction, comme dit le hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم: « Regarde-la, cela sera plus propice à établir l’entente entre vous deux. »(6), ainsi que le hadith dans lequel il dit : « Vas et regarde-la, car Al-Ansâr ont quelque chose dans leurs yeux. »(7)
Sur cette base, il lui est permis de la voir en fonction du besoin, en ayant l’intention de l’épouser, jusqu’à ce qu’il soit convaincu qu’elle lui convient pour être sa femme, même si cela se répète à maintes reprises pour éviter que l’homme ne regrette son choix après le mariage. Cependant, si le besoin et l’excuse s’annulent, l’interdiction sera appliquée de nouveau conformément aux textes de
Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de
Alger, le 23 Rabî‘ Ath-Thânî 1429 H,
correspondant au 29 avril