Article mensuel n° 17

L’éducation des enfants
et les bases de leur formation

L’éducation islamique se base sur l’établissement
de l’équilibre entre les aspects spirituel et matériel

Louange à Allâh, Maître des Mondes, et paix et salut soient sur celui qu’Allâh a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Cela dit :

L’éducation islamique se base sur l’établissement de l’équilibre entre les aspects spirituel et matériel, qui sont les deux réalités de l’existence humaine et sur lesquels la vie de l’homme s’organise. L’homme ne doit pas être matérialiste au point de se croire éternel ni de s’adonner aux passions de la vie d’ici-bas ou à ses plaisirs. Il doit plutôt considérer son propre monde spirituel qui est large et profond. C’est dans ce sens que l’éducation islamique s’est distinguée des autres systèmes éducatifs, non seulement dans la préparation de l’homme à la vie de ce monde, mais aussi pour la vie éternelle dans l’au-delà.

L’enfant est le centre du processus éducatif :

Puisque l’enfant est le centre du processus éducatif, il est impératif que sa vie et son esprit soient bâtis selon la forme qui lui a été établie et suivant les différentes connaissances et compréhensions qu’il reçoit et qui lui sont inculquées. Cela, pour qu’il puisse maîtriser son esprit et ses idées afin qu’il n’ait de conception théorique dans la vie que celle qu’on veut qu’il utilise dans ses observations et ses expériences, suivant ce qu’il a appris, ce sur quoi il s’est exercé et ce qu’on lui a enseigné.

Les fondements des traits de la personnalité de l’enfant se forgent durant la période de l’enfance, c’est-à-dire une fois qu’il atteint l’âge de la raison. Pour cela, il est un devoir concernant son éducation de le former, de le préparer à affronter la vie et à s’y adapter. Son éducation physique consiste à le nourrir et à prendre soin de lui assurer sa croissance. Sa construction spirituelle se complète en lui procurant de quoi purifier et élever son âme, et sa cons­truction intellectuelle se complète en lui pourvoyant de différentes sciences et connaissances, car il n’y a pas d’esprit sain sans une saine construction, et en l’habituant au bien et en lui interdisant le mal, conformément à la méthode et à l’éducation instituées par Allâh عزّ وجلّ . Parce que la droiture de l’enfant dépend de la salubrité de son esprit, et sa dévia­tion dépend de la corruption de son esprit. Et la salubrité et la corruption de son esprit dépendent de la manière dont il est orienté, particulièrement durant l’enfance et au cours de la période de préparation de son éducation.

Les fondements de l’éducation
de l’enfant

Pour cela, la préparation éducative de l’enfant repose sur des fondements dont l’éducation, basée sur la foi et sur l’apprentissage de la connaissance de son Créateur, vient en premier lieu, car c’est cette foi qui l’incite à faire le bien, le détourne du mal, guide son comportement et le maîtrise. En effet, la foi est étroitement liée aux actions ; pour cela, Allâh عزّ وجلّ a fait des actions un véritable signe de la véracité de la foi, et a blâmé ceux qui séparent les actions de la foi. Il dit alors :

﴿يَقُولُونَ بِأَفْوَاهِهِمْ مَا لَيْسَ فِي قُلُوبِهِمْ﴾ [آل عمران: 167].

Sens du verset :

Ils disaient de leurs bouches ce qui n’était pas dans leurs cœurs﴿ [s. Âl ‘Imrâne (la Famille d’Imran) : v. 167]

Il عزّ وجلّ dit aussi :

﴿كَبُرَ مَقْتًا عِنْدَ اللهِ أَنْ تَقُولُوا مَا لاَ تَفْعَلُونَ﴾ [الصفُّ: 3].

Sens du verset :

C’est une grande abomination auprès d’Allâh que de dire ce que vous ne faites pas﴿ [s. As-Saf (le Rang) : v. 3]

La véritable foi est celle dont émane la bonne conduite, qui produit les bonnes actions et qui fait émerger une bonne moralité. Le Noble Coran regorge de versets qui relient la foi aux bonnes œuvres. Et de ce fait, la mission de l’édu­cation est d’établir une relation entre la foi et les actes, vu que les œuvres reflètent et manifestent la foi. Par conséquent, la priorité des priorités dans la formation de l’enfant est de lui enseigner les sens de la croyance saine et ses sublimes objectifs, lui faire comprendre ses réalités et ce qu’elle lui apporte comme bonheur éternel par un enseignement fait de savoir et de connaissance, pourréaliser ce que dit Allâh عزّ وجلّ :

﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَارًا﴾ [التحريم: 6].

Sens du verset :

Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d’un feu…﴿ [s. At-Tahrîm (l’Interdiction) : v. 6]

Ainsi, l’enfant est inclus dans le verset, puisqu’il est une partie de ses parents. Ils doivent, alors, lui enseigner ce qui est licite et ce qui est illicite et le protéger des transgressions, des péchés et lui apprendre le reste des jugements [religieux]. Certains savants disaient : « Il est de notre devoir d’enseigner à nos enfants et à notre famille la religion, le bien et tout ce qui est indispensable à la bonne éducation. »(1)

Aussi, parmi les piliers de l’éducation et de la formation de l’enfant il y a le fait de lui enseigner les notions du bien et du mal dans cette vie et de lui apprendre ce qu’il lui faut entreprendre pour faire le bonheur de sa personne, et ce qu’il lui faut délaisser pour lui éviter les malheurs. Cela s’ac­complit en dirigeant les prédispositions naturelles de l’enfant à s’en remettre à Allâh عزّ وجلّ , à le connaître, à mettre sa con­fiance en Lui et à avoir de la sérénité envers Lui عزّ وجلّ ; de façon à ce qu’il ne s’humilie que devant Allâh عزّ وجلّ , qu’il ne craigne que Lui عزّ وجلّ et que son cœur ne s’attache qu’à Lui عزّ وجلّ , c’est en cela que réside le sentiment de fierté du musul­man puisqu’il est en contact avec le Tout-Puissant, le Sage.

Sa personnalité se distingue par cette fierté religieuse requise, conformément à ce que dit Allâh عزّ وجلّ :

﴿وَللهِ الْعِزَّةُ وَلِرَسُولِهِ وَلِلْمُؤْمِنِينَ﴾ [المنافقون: 8].

Sens du verset :

Or c’est à Allâh qu’est la puissance ainsi qu’à Son Messager et aux croyants﴿ [s. Al-Mounâfiqoûne (les Hypocrites) : v. 8]

Cette personnalité se singularise, également, par rapport à celles qui s’y opposent et qui sont marquées par l’abais­sement, la soumission, la peur ou l’adulation de quelque créature que ce soit. De là, il est un devoir de préserver et de garder la nature saine pour laquelle les fils d’Adam ont fait serment à Allâh عزّ وجلّ . Il a pris d’eux le pacte de L’adorer exclusivement et de ne Lui attribuer aucun associé, et Allâh عزّ وجلّ se chargera d’assurer leurs subsistances. Allâh عزّ وجلّ dit à ce sujet :

﴿وَإِذْ أَخَذَ رَبُّكَ مِنْ بَنِي آدَمَ مِنْ ظُهُورِهِمْ ذُرِّيَّتَهُمْ وَأَشْهَدَهُمْ عَلَى أَنْفُسِهِمْ أَلَسْتُ بِرَبِّكُمْ قَالُوا بَلَى شَهِدْنَا أَنْ تَقُولُوا يَوْمَ الْقِيَامَةِ إِنَّا كُنَّا عَنْ هَذَا غَافِلِينَ. أَوْ تَقُولُوا إِنَّمَا أَشْرَكَ آبَاؤُنَا مِنْ قَبْلُ وَكُنَّا ذُرِّيَّةً مِنْ بَعْدِهِمْ أَفَتُهْلِكُنَا بِمَا فَعَلَ الْمُبْطِلُونَ﴾ [الأعراف: 172-173].

Sens du verset :

Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : “ Ne suis-Je pas votre Seigneur ? ” Ils répondirent : “ Mais si, nous en témoignons... ” afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : “ Vraiment, nous n’y avons pas fait attention ”. Ou que vous auriez dit [tout simple­ment] : “ Nos ancêtres autrefois donnaient des associés à Allâh, et nous sommes leurs descendants, après eux. Vas-Tu nous détruire pour ce qu’ont fait les impos­teurs ? ﴿ [s. Al-A‘râf : v. 172-173]

Allâh عزّ وجلّ dit dans un hadith Qoudouşî (divin) : « J’ai créé tous mes serviteurs sur la foi innée. Puis, les diables sont venus à eux et les ont détournés de leur religion. Ils leur avaient interdit ce que Je leur avais permis, et ils leur avaient ordonné de M’attribuer des associés au sujet des­quels Je n’ai fait descendre aucune révélation. »(2)

Ainsi, on doit pousser les énergies naturelles, comme les instincts et les inclinations pourvus à l’enfant par Allâh عزّ وجلّ , vers le bien et dans l’orientation pour laquelle il a été créé, pour qu’il soit élevé et fier, et pour qu’il puisse éviter de s’attacher à ce monde vain et éphémère et de se livrer aux plaisirs défendus ou de répondre à l’appel de Satan. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Satan détient une semence chez le fils d’Adam, l’ange en détient une autre. Quant à celle de Satan, elle consiste à pousser au mal et à démentir la vérité. Par contre, celle de l’ange consiste à pousser vers le bien et à croire à la vérité. Celui qui trouve en lui cette dernière, qu’il sache qu’elle vient d’Allâh et qu’il loue Allâh, et celui qui trouve en lui l’autre semence, qu’il demande protection auprès d’Allâh contre Satan le lapidé. Puis il récita :

﴿الشَّيْطَانُ يَعِدُكُمُ الْفَقْرَ وَيَأْمُرُكُمْ بِالْفَحْشَاءِ﴾ [البقرة: 268].

Sens du verset :

Le diable vous fait craindre l’indigence et vous commande des actions honteuses﴿ [s. Al-Baqara (la Vache) : v. 268]. »(3)

L’éducation est aussi un moyen de récupérer celui qui a dévié et de le diriger vers sa nature saine. La mission de l’éducation et son bon accomplissement sont bien récom­pensés dans l’au-delà. Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿وَأَمَّا مَنْ خَافَ مَقَامَ رَبِّهِ وَنَهَى النَّفْسَ عَنِ الْهَوَى. فَإِنَّ الْجَنَّةَ هِيَ الْمَأْوَى﴾ [النّازعات: 40-41].

Sens du verset :

Et pour celui qui aura redouté de comparaître devant son Seigneur, et préservé son âme de la passion, le paradis sera alors son refuge﴿ [s. An-Nâzi‘ât (les Anges qui arra­chent les âmes) : v. 40-41]

Des obligations pour éduquer l’enfant
et des moyens pour former
sa personnalité

Parmi les devoirs à l’égard de l’enfant et les méthodes à appliquer pour former sa personnalité, il y a le fait de donner le bon exemple à suivre, suivant lequel il pourra se guider durant sa première période de croissance intellectuelle, psychologique et morale. Cela stimule ses connaissances et lui permet de recevoir le savoir à travers l’imitation. Les parents viennent au premier degré des gens les plus rap­prochés de l’enfant ; ils sont les deux éléments exemplaires pour lui. En effet, les parents sont d’une grande influence sur leur enfant sur le plan de la foi et de la religion au point même de pouvoir le dévier de la nature saine sur laquelle Allâh عزّ وجلّ l’a créé et de ce qu’il doit connaître sur l’Islam et son amour envers Lui. Ainsi, ils sont la cause de sa bonté ou de sa corruption, de sa droiture ou de sa déviation, parce que l’enfant habituellement croit au comportement et à la conduite de ses parents. De ce fait, si leur comportement envers lui est conforme à la Charia, l’enfant s’en influence et tiendra à les imiter. Ceci devient, par conséquent, l’un des facteurs de la formation des notions de sa personnalité islamique.

Le poète a dit :

L’enfant d’entre nous grandit

Sur ce que son père l’a habitué(4).

En effet, le bien est inné chez le nouveau-né, le mal est casuel et sa disposition au bien est parfaite. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Chaque enfant vient au monde en ayant la foi authentique. Mais ce sont ses parents qui le judaïsent, le christianisent ou en font un mazdéen. De même, tout animal naît dans toute son intégrité. Avez-vous vu un animal quelconque naître les oreilles coupées ? » Ensuite, Aboû Hourayra رضي الله عنه a dit : « Lisez si vous voulez :

﴿فِطْرَتَ اللهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا لاَ تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللهِ﴾ [الروم: 30].

Sens du verset :

 telle est la nature qu’Allâh a originellement donnée aux hommes, pas de changement à la création d’Allâh…﴿ [s. Ar-Roûm (les Romains) : v. 30]. »(5)

Ce hadith montre que les gens sont nés sur une nature saine et en pleine disposition au bien et à la bonté, confor­mément à la parfaite création d’Allâh, et que la défectuosité vient des actes de l’homme. Donc, il est obligatoire d’écarter de l’enfant ce qui le corrompra et ce qui désolera son caractère et sa nature, pour qu’il ne soit pas une proie à la déviation, à l’égarement et aux mauvaises mœurs. De cela se manifeste l’ampleur de la responsabilité des parents s’ils manquent à l’enseignement des notions de la religion et de ses préceptes à leur enfant, faillissent à son éducation intellectuelle et spirituelle, le livrent aux idées déviantes ou le laissent devenir une proie d’une société où se propagent les croyances juives, chrétiennes ou mazdéennes et d’autres doctrines impies et égarées. L’enfant déviera, alors, à cause du manquement des parents à son éducation et du fait qu’ils se soient détournés de sa réforme et de son orientation. Cela est sans doute l’un des facteurs qui entraînent la perdi­tion de l’enfant, la corruption de ses moralités et la dépravation de sa personnalité. Ainsi, l’enfant grandira comme un orphelin et vivra comme un vagabond, ce qui le conduira au danger de la corruption et de la criminalité. Et qu’Allâh عزّ وجلّ fasse miséricorde à celui qui a dit :

L’orphelin n’est pas celui dont les parents

Ont quitté ce monde et l’ont laissé humilié

L’orphelin est plutôt celui qui est entouré

D’une mère négligente ou d’un père occupé(6).

En outre, ce qui aggrave la situation de l’enfant et qui menace son avenir de la déviation du droit chemin est le fait que ses parents mènent une vie marquée par les péchés et la dépravation et prennent la voie de l’égarement et de la dissolution morale. Les parents [dans ce cas] n’ont pasde disposition pour l’éduquer et le réformer, car ils ont, eux-mêmes, besoin de réformer leur comportement et leur conduite. Ainsi, la déviation de leur enfant prendra de l’am­pleur et il se mettra à commettre davantage d’interdits et de crimes, comme l’adage le dit :

« Quand est-ce que l’ombre se redresse si le bâton est courbé ? »

Et quelle excellente parole du poète qui a dit :

Une plante qui pousse dans un jardin verdoyant

N’est point pareille à celle poussant en un lieu vacant

Comment penser du bien, alors, des enfants

Qui ont grandi dans les bras des ignorantes ?

Comment espère-t-on la perfection des enfants

Qui sont allaités par des femmes déficientes(7).

Cela rend les parents responsables devant Allâh عزّ وجلّ , parce qu’ils ont contribué au changement de la nature de leur enfant, de son état originel vers la déviation et l’éga­rement. Leur responsabilité se confirme par le hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم : « Vous êtes tous responsables et vous serez tous interrogés à propos de votre responsabilité. Le gouver­nant est responsable de ses sujets et il sera interrogé à propos d’eux ; l’homme est responsable de sa famille et il sera interrogé à propos d’elle ; et la femme est responsable de ses enfants et de la demeure de son mari et elle en sera interrogée. »(8). Aussi, la responsabilité exige que l’enfant soit formé par ses parents de manière à acquérir le savoir, en lui enseignant la récitation et la mémorisation du Coran, vu que celui-ci est le fondement de l’Islam et la référence de la religion. Aussi, l’enfant doit être éduqué à apprendre quelques hadiths et invocations rapportées qui se disent à différentes occasions : avant de dormir, au réveil, à l’écoute de l’appel à la prière, au début et à la fin de chaque prise de repas, en sortant de la maison et en y entrant(9), en éternuant et bien d’autres. Également, il est recommandé d’affermir la relation de l’enfant avec les notions islamiques qui vont dans le sens de la révélation comme l’expression de la Sincérité, et les Beaux Noms (d’Allâh عزّ وجلّ) ainsi que quelques signes de l’Islam pour qu’il s’y adapte et que son cœur s’attache à leurs sens et de lui enseigner les prescriptions de l’Islam en fonction de son esprit.

Habituellement, après avoir atteint l’âge de sept ans, les parents peuvent inculquer à l’enfant les semences de la personnalité islamique et l’adapter aux valeurs de cette personnalité, conformément à ses aptitudes et selon ce qui lui convient, à savoir l’inculcation des fondements des bonnes moralités dans l’âme de leur enfant, tels que la piété, la véracité, la fraternité, la miséricorde, la patience, l’altruisme et le pardon. Il doit être, également, éduqué de manière à respecter les gens et à observer leurs droits, tels que les droits des parents, des proches consanguins, de l’imâm, du voisin, de l’enseignant, des personnes âgées et des amis, tout en lui enseignant les bonnes mœurs, telles que les bienséances à respecter dans les assemblées, les discussions, les félicitations, les condoléances, l’éternuement, le bâillement et lorsque l’on porte les vêtements et les chaussures. On doit lui enseigner, aussi, les bienséances du salut, de la demande de permission, du fait de boire et de manger et lorsque l’on rend visite aux malades et autres bienséances.

D’autre part, on doit le mettre en garde contre le fléau du mensonge, des insultes, du vol, de l’effémination, de l’imitation des mécréants, de la déliquescence, de la dis­solution morale, de la mixité dépravatrice, de la sodomie, de la fornication et des dommages qui découlent de ces fléaux. Également, on doit le mettre en garde contre le phénomène du tabagisme, des boissons alcooliques, de la drogue et autres types de corruption répandus dans la société et l’avertir des conséquences des péchés que l’on commet. On doit lui choisir, aussi, la bonne compagnie, pour qu’il en tire les bonnes moralités, les bienséances sublimes et les bonnes habitudes, tout en surveillant – notamment à l’âge de distinction et de l’adolescence – les mauvaises fréquentations et compagnie pour lui éviter d’acquérir les mœurs dépravées et les habitudescorrompues. Parmi les devoirs de l’éducation de l’enfant être clément et gentil avec lui et se comporter avec souplesse et sans rudesse envers lui, notamment de la part des parents ou ceux qui prennent leur place, tels que le grand-père ou l’oncle [paternel], parce que la rudesse en éducation n’en­gendre que la rudesse dans le comportement. Dans un hadith authentique rapporté par Al-Barâ’ ibn ‘Âzib رضي الله عنه où dit : « J’ai vu le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم portant sur son épaule Al-Haşane ibn ‘Ali, en disant :  Ô Allâh, je l’aime, aime-le aussi. »(10)

An-Nawawî commenta ce hadith en disant : « Ce hadith prouve qu’il convient d’être doux, clément et bienveillant avec les enfants. »(11)

Aussi, l’enfant a besoin de quelque chose de concret de la part de ses parents pour qu’il puisse sentir l’amour, la tendresse et la compassion qu’ils lui vouent. Ces sentiments peuvent se concrétiser en l’embrassant, en le portant, en le cajolant et en lui caressant la tête et le visage ou le prendre dans les bras. Aboû Hourayra رضي الله عنه a dit : « Al-Aqra‘ ibn Hâbis At-Tamîmî était assis, ayant vu l’Envoyé d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم embrasser Al-HaŞane ibn ‘Ali, dit : “ J’ai dix enfants et jamais je n’ai embrassé un d’entre eux ! ”. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم le regarda, puis lui dit :  On ne fera pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde.  »(12) Il est aussi rapporté dans un hadith authentique qu’un bédouin vint auprès du Prophète d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم et lui dit : « Vous embrassez les enfants ! Nous, nous ne le faisons pas. » Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Que puis-je pour toi si Allâh a enlevé la miséricorde de ton cœur ?(13) »(14) Ce qui confirme ce sens, c’est ce qu’Al-Boukhâri a rapporté d’après Ouşâma ibn Zayd رضي الله عنهما qui dit : « Le Messager d’Allâhصلَّى الله عليه وسلَّم avait l’habitude de me porter, de me mettre sur l’une de ses cuisses et Al-Haşane sur l’autre, puis nous embrassait et disait :  Ô Allâh ! Sois Miséricordieux envers eux, car je suis miséricordieux envers eux.  »(15)

Et parmi les aspects qui manifestent le soin, la compas­sion et l’amour des parents à l’égard de l’enfant : le fait de lui faire des compliments et le remercier pour ses bonnes actions et pour l’accomplissement de ce qui lui est demandé, et en contrepartie l’avertir si, toutefois, il a mal agi ou a failli à accomplir son devoir. Ensuite, lui enseigner les bonnes habitudes et manières qui lui manquent, tout comme le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a montré cette méthode éducative dans le hadith de ‘Oumar ibn Abî Salama رضي الله عنهما qui a dit : « J’étais pendant mon enfance sous la tutelle de l’Envoyé d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم. Comme [en mangeant] je mettais la main dans le plat de tous les côtés, il m’a dit :  Garçon, commence en disant Bismillâh [Au Nom d’Allâh], sers-toi de ta main droite et mange du côté qui est devant toi.” »(16)

D’autre part, les parents doivent traiter leurs enfants avec amour et affection de manière équitable entre eux et ne pas donner préférence aux garçons par rapport aux filles et léser ces dernières dans leur droit de protection, de considération et de bienfaisance. Ce genre de préférence est considéré parmi les habitudes d’Al-Djâhiliyya (l’ère préisla­mique). Ce qui est recommandé plutôt est de ne pas faire de différence entre les garçons et les filles, ou les garçons entre eux, ou de faire un don à certains d’entre eux, ou les filles entre elles, que ce soit par l’affection, le traitement, l’amour, les cadeaux ou toutes autres considérations. Étant donné ce qu’a dit le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم à Al-Bachîr ibn Sa‘d رضي الله عنه, qui favorisa d’un cadeau l’un de ses enfants : « As-tu donné à tous tes enfants la même chose qu’à celui-ci ? »Il répondit négativement. Il صلَّى الله عليه وسلَّم dit alors : « Craignez Allâh et soyez équitables envers vos enfants. »(17)

En troisième part, le petit enfant peut se conduire d’une manière qui irritera ou embarrassera ses parents, ce qui ne doit pas les rendre durs ou violents envers lui, vu son jeune âge et ses aptitudes intellectuelles qui ne se sont pas encore développées ; mais il doit être traité avec douceur. En effet, il est rapporté que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit dans un hadith authen­tique : « Allâh est Doux et Il aime la douceur. Il rétribue pour la douceur ce qu’Il ne rétribue pas pour la violence. »(18) Dans un autre récit : « Quiconque est privé de la douceur est, en effet, privé de tout le bien. »(19) Aussi, prendre en con­sidération la méthode de la douceur et du pardon fait de la relation de l’enfant avec ses parents une relation d’amour qu’il ressent en lui-même et grâce à laquelle il s’incline toujours envers eux et écoute leurs conseils et leurs recom­mandations. Par contre, la violence exercée sur l’enfant durant son enfance engendre la violence de son caractère à l’âge adulte, et la rudesse subie par l’enfant dès son jeune âge fait sa rigidité envers ses parents une fois devenu adulte. Évidemment, cela ne veut pas dire qu’il ne faut absolument pas être sévère envers lui, mais au contraire il est permis de recourir à la sévérité, si toutefois la douceur, l’amadouement, les recommandations et les conseils ne marchent pas avec lui. Cela se fait en lui montrant le mécontentement, le renfrognement du visage, en lui manifestant à quel point sa conduite est insatisfaisante, en élevant sa voix et en s’abs­tenant de lui parler momentanément. Ceux-là sont tous des aspects de sévérité, et cela peut arriver jusqu’à même le frapper une fois qu’il aurait atteint l’âge de dix ans, mais légèrement. Il est rapporté dans un hadith : « Ordonnez la prière à vos enfants à l’âge de sept ans, frappez-les pour elle à l’âge de dix ans et séparez-les dans leur couche. »(20)

Se comporter avec l’enfant de cette manière a pour but de le sensibiliser par rapport à ses mauvaises actions et à sa négligence quant à l’accomplissement de ce qui lui a été demandé. Cette évolution dans l’éducation du petit concerne son enfance. Quant à l’adulte, sa réforme et son éducation diffèrent ; si la persuasion, l’admonition et l’orientation sont inutiles avec lui, les parents doivent recourir, alors, à son abandon, du moment qu’il persiste dans son égarement, sa déviation et sa dépravation. En effet, Ibn ‘Oumar رضي الله عنهما a aban­donné son fils jusqu’à ce qu’il décéda, parce qu’il ne s’est pas conformé à un hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم que son père lui avait mentionné, dans lequel le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a interdit aux hommes d’empêcher les femmes de se rendre aux mosquées(21).

Cela, si le fils n’a pas atteint, par son égarement et sa déviation, le degré de mécréance et d’athéisme, car une fois qu’il aurait dépassé, par sa déviation, ce stade, il sera obli­gatoire, vu la croyance et la foi, de l’abandonner, de se détourner de lui et de désavouer ses actions jusqu’à ce qu’il se repente et accepte la vérité. Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿وَنَادَى نُوحٌ رَبَّهُ فَقَالَ رَبِّ إِنَّ ابْنِي مِنْ أَهْلِي وَإِنَّ وَعْدَكَ الْحَقُّ وَأَنْتَ أَحْكَمُ الْحَاكِمِينَ. قَالَ يَا نُوحُ إِنَّهُ لَيْسَ مِنْ أَهْلِكَ إِنَّهُ عَمَلٌ غَيْرُ صَالِحٍ فَلاَ تَسْأَلْنِ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنِّي أَعِظُكَ أَنْ تَكُونَ مِنَ الْجَاهِلِينَ﴾ [هود: 45-46].

Sens du verset :

Et Noûh [Noé] invoqua son Seigneur et dit : “ Ô mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges. ” Il dit : “ Ô Noûh, il n’est pas de ta famille, car il a commis un acte infâme. Ne me demande pas ce dont tu n’as aucune connaissance. Je t’exhorte afin que tu ne sois pas du nombre des ignorants ﴿ [s. Hoûd : v. 45-46]

Allâh عزّ وجلّ dit aussi :

﴿وَإِذِ ابْتَلَى إِبْرَاهِيمَ رَبُّهُ بِكَلِمَاتٍ فَأَتَمَّهُنَّ قَالَ إِنِّي جَاعِلُكَ لِلنَّاسِ إِمَامًا قَالَ وَمِنْ ذُرِّيَّتِي قَالَ لاَ يَنَالُ عَهْدِي الظَّالِمِينَ﴾ [البقرة: 124].

Sens du verset :

[Et rappelle-toi] quand ton Seigneur eut éprouvé Ibrâhîm (Abraham) par certains commandements, et qu’il les eut accomplis, le Seigneur lui dit : “ Je vais faire de toi un exemple à suivre pour les gens ”. “ Et parmi ma descendance ? ” demanda-t-il. “ Mon engagement, dit Allâh, ne s’applique pas aux injustes ﴿ [s. Al-Baqara (la Vache) : v. 124]

Cela, étant donné que l’abandon du fils par ses parents a un impact important sur son comportement et sur la réforme de sa conduite, vu l’influence qu’ils ont sur lui.

Les conséquences de la négligence
de l’éducation de l’enfant

Cependant, si les parents – ou les tuteurs de l’enfant – faillissent dans leur devoir envers l’enfant ou négligent son éducation, l’enfant devra être soutiré de leurs mains pour être donné à une autre protection qui convient à son édu­cation. De ce point de vue, Ibn Al-Qayyim ـ رحمه الله ـ a dit : « Notre cheikh [i.e. Chaykh Al-Islâm Ibn Taymiyya ـ رحمه الله ـ] a dit :  Si l’un des parents abandonne l’éducation de l’enfant et ce qu’Allâh lui a commandé de faire, il est, alors, désobéissant et ne doit avoir aucune autorité sur lui. Bien plus, quiconque n’a pas accompli sa responsabilité n’a aucune autorité ou tutelle sur l’enfant ; soit son autorité est levée et remplacée par celle de quelqu’un d’autre qui accomplira ce devoir, soit on charge une autre personne qui le fera avec lui parce que, ce qui est requis est l’obéissance à Allâh et à Son Messager dans la mesure du possible, et ce droit n’est pas du même genre que celui de l’héritage qui est acquis par le lien du sang, le lien du mariage ou le lien d’Al-Walâ’(22), et sans tenir compte de l’héritier ; pieux soit-il ou pervers. Cependant, ce droit est du genre de la tutelle qui exige la capacité à accomp­lir le devoir, le connaître également et le faire dans la mesure du possible. »(23)

Conclusion
La formation des générations dépend de l’éducation
des enfants et de leur bonne qualification

Voici, donc, quelques aspects de l’éducation de l’enfant et de sa bonne formation fondés sur la croyance islamique que le meilleur des humains صلَّى الله عليه وسلَّم avait apportée, pour que son éducation se complète suivant ses dispositions naturelles et les capacités psychologiques qu’Allâh عزّ وجلّ a placées en lui, conformément à la méthode et à l’éducation instituées par Allâh عزّ وجلّ . Cette éducation qui a fait des principes du saint Coran le comportement du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم. Ainsi, c’est sur l’éducation coranique que se forment des générations édu­quées, sages et sincères, qui assument leurs responsabilités, accomplissent leur devoir et œuvrent à exploiter leur force dans le bien et la vertu et évitent le mal et l’immoralité ; des générations qui ont conscience qu’Allâh عزّ وجلّ regarde ce qu’ils font, que ce soit secrètement ou ouvertement, qui œuvrent à réaliser la paix et la stabilité et à gagner les deux bonheurs : celui de la vie d’ici-bas et celui de l’au-delà. Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿وَمَنْ يَأْتِهِ مُؤْمِنًا قَدْ عَمِلَ الصَّالِحَاتِ فَأُولَئِكَ لَهُمُ الدَّرَجَاتُ الْعُلَى. جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الأَنْهَارُ خَالِدِينَ فِيهَا وَذَلِكَ جَزَاءُ مَنْ تَزَكَّى﴾ [طه: 75-76].

Sens du verset :

Et quiconque vient auprès de Lui en croyant, après avoir fait de bonnes œuvres, voilà donc ceux qui auront les plus hauts rangs, les jardins du séjour [éternel], sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Et voilà la récompense de ceux qui se purifient [de la mécréance et des péchés]﴿ [s. Tâ-Hâ : v. 75-76]

Notre dernière invocation est qu’Allâh, le Seigneur des Mondes, soit loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa Famille, ses Com­pagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 3 de Rabî‘ Ath-Thânî 1427 H,
correspondant au 30 avril 2006 G.

 



(1) Cf. : Tafsîr Al-Qourtoubî (18/195-196).

(2) Rapporté par Mouslim (2865), par l’intermédiaire de ‘Iyâd ibn Himâr Al-Moudjâchi‘î رضي الله عنه.

(3) Rapporté par At-Tirmidhî (2988), d’après ‘Abd Allâh ibn Mas‘oûd رضي الله عنه. Al-Albânî l’a jugé authentique dans Al-Michkât (74) (deuxième recension), dans Hidâyat Ar-Rouwât (70), dans Sahîh Al-Mawârid (38) et dans An-Nasîha (34).

(4) Tiré du recueil de poèmes d’Aboû Al-‘Alâ’ Al-Ma‘arrî dans son poème intitulé : « Qad Ikhtalla Bighayri Chakkine ».

(5) Rapporté par Al-Boukhârî (1358) et par Mouslim (2658), d’après Aboû Hourayra رضي الله عنه.

(6) Extraits, avec adaptation, du recueil de poèmes de Ahmad Chawqî dans le poème qu’il a prononcé à l’occasion d’une fête au cercle de l’École supérieure des enseignants. Ce poème est intitulé : « Al-‘ilm Wat-Ta‘lîm Wa Wâdjib Al-Mou‘allim ».

(7) Tiré, avec quelques modifications, du recueil de poèmes de Ma‘roûf Ar-Rousâfî. Ce poème est intitulé : « At-Tarbiya Wal-Oummahât ».

(8) Rapporté par Al-Boukhârî (7138) et par Mouslim (1829), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Oumar رضي الله عنهما.

(9) Quant au hadith : « Lorsqu’un homme rentre chez lui, qu’il dise : Seigneur, je Te demande de m’accorder le bien de la rentrée et le bien de la sortie. Au Nom d’Allâh, nous sommes rentrés et au nom d’Allâh nous sommes sortis. À Allâh, notre Seigneur, nous nous en remettons. Puis, qu’il adresse une salutation à sa famille », sa chaîne de narration est inauthen­tique. Ibn Hadjar l’a considéré, dans son œuvre Natâ’idj Al-Afkâr (1/172), comme Gharîb. Al-Albânî l’a considéré comme Da‘îf (faible) dans Ad-Da‘îfa (5832) et Al-Kalim At-Tayyib (62). Mais il est rapporté par Mouslim (2018), d’après Djâbir ibn ‘Abd Allâh رضي الله عنهما, qui a entendu le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dire : « Quand l’homme entre dans sa maison et prononce le Nom d’Allâh à son entrée et au début de son repas, Satan dit [à ses com­pagnons] : “ Vous n’avez dans cette maison ni un lieu où passer la nuit, ni de quoi dîner. ” Et quand il entre sans pro­noncer le Nom d’Allâh, Satan leur dit : “ Vous êtes arrivés dans un lieu où vous pouvez passer la nuit. ” Quand il ne prononce pas le Nom d’Allâh au début de son manger, Satan leur dit : “ Vous voilà arrivés dans un lieu où vous avez pour cette nuit le gîte et le couvert ”.»

(10) Rapporté par Al-Boukhârî (3749) et par Mouslim (2422), d’après Al-Barâ’ ibn ‘Âzib رضي الله عنه.

(11) Cf. : Charh Sahîh Mouslim d’An-Nawawî (15/194).

(12) Rapporté par Al-Boukhârî (5997) et par Mouslim (2318), d’après Aboû Hourayra رضي الله عنه.

(13) L’expression : « Que puis-je pour toi » veut dire : « Je ne peux mettre la miséricorde dans ton cœur après qu’Allâh te l’ait ôtée ». Cf. : Fath Al-Bârî d’Ibn Hadjar (10/430).

(14) Rapporté par Al-Boukhârî (5998), d’après ‘Â’icha رضي الله عنها.

(15) Rapporté par Al-Boukhârî (6003), d’après Ouşâma ibn Zayd رضي الله عنهما.

(16) Rapporté par Al-Boukhârî (5376) et par Mouslim (2022), d’après ‘Oumar ibn Abî Salama رضي الله عنهما.

(17) Rapporté par Al-Boukhârî (2587) et par Mouslim (1623), d’après An-Nou‘mâne ibn Bachîr رضي الله عنهما.

(18) Rapporté par Mouslim (2593), d’après ‘Â’icha رضي الله عنها.

(19) Rapporté par : Mouslim (2592), Aboû Dâwoûd (4809), Ibn Mâdjah (3687) et Ahmad (19208), d’après Djarîr ibn ‘Abd Allâh رضي الله عنه.

(20) Rapporté par : Aboû Dâwoûd (495), Ad-Dâraqoutnî (887) et Al-Bayhaqî (3233), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما. Ce hadith est jugé authentique par Ibn Al-Moulaqqine dans Al-Badr Al-Mounîr (3/283) et par Al-Albânî dans Irwâ’ Al-Ghalîl (247) et l’a jugé haşane (bon) dans Sahîh Al-Djâmi‘ (5868).

(21) Rapporté par Ahmaddans Al-Mousnad(4933),par l’intermédiaire de Moudjâhid, d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Oumar رضي الله عنهما. Ce hadith est jugé authentique par Al-Albânî dans Ghâyat Al-Marâm(p. 234).

(22) Al-Walâ’ (le droit de tutelle) implique entre autre un droit d’hér­itage qui revient à l’affranchisseur après le décès de l’affranchi, si celui-ci n’a pas d’héritier mâle direct. (NDT).

(23) Cf. : Zâd Al-Ma‘âd (5/475) d’Ibn Al-Qayyim.

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