Article mensuel n° 32

Les attentats à la bombe
et leurs conséquences désastreuses

Question :

Quel est le jugement concernant les attentats àla bombe et les opérations-suicide qu’a subies l’Algérie en particulier et les autres pays musulmans en général ? Et quel est le jugement concernant la destruction des établissements des mécréants et le fait de les terroriser dans leur pays et dans les pays musulmans ? Cela, en abstraction faite de ceux qui sont derrièreces attentats. Dans le cas où la partie responsable prétend être islamique, est-ce que cela est considéré comme étant un djihad dans le sentier d’Allâh ? Éclairez-nous et qu’Allâh vous récompense. Nous souhaitons voir cette question éclairée et détaillée avec des arguments comme à l’accoutumée.

 

Réponse :

Louange à Allâh, Maître des Mondes, et paix et salut soient sur celui qu’Allâh a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Ceci dit :

Il est connu que parmi les conditions requises pour le moyen de prédication est que sa fin soit licite. Si la fin est interdite, tous les moyens utilisés pour y parvenir deviennent alors illicites, car l’interdictiond’une fin implique l’interdiction de ses moyens. On compte aussi parmi ces conditions, le fait qu’elle soit conforme, en elle-même, aux textes et aux règles générales de la Charia. De plus, s’opposer à la Charia par les moyens est pareil à son opposition en ce qui concerne les objectifs, car Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿فَلْيَحْذَرِ الَّذِينَ يُخَالِفُونَ عَنْ أَمْرِهِ أَنْ تُصِيبَهُمْ فِتْنَةٌ أَوْ يُصِيبَهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ﴾ [النور: 63].

Sens du verset :

Que ceux, donc, qui s’opposent à Son commande­ment prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ouque ne les atteigne un châtiment douloureux﴿ [s. An-Noûr (la Lumière) : v. 63]

Le verset souligne la mise en garde contre la désobéis­sance au Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم, et ceci d’une manière générale, que ce soit en ce qui concerne les moyens ou les fins, car [en langue arabe] l’article indéfini ajouté à un sujet indique la généralisation.

Il est notoire aussi que la Charia ordonne de préserver les cinq nécessités(1). Donc, le sang des musulmans, leurs biens et leur honneur sont protégés et formellement interdits (sacrés). Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿وَمَنْ يَقْتُلْ مُؤْمِنًا مُتَعَمِّدًا فَجَزَاؤُهُ جَهَنَّمُ خَالِدًا فِيهَا وَغَضِبَ اللهُ عَلَيْهِ وَلَعَنَهُ وَأَعَدَّ لَهُ عَذَابًا عَظِيمًا﴾ [النساء: 93].

Sens du verset :

Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution alors sera l’enfer pour y demeurer éternel­lement. Allâh l’a frappé de sa colère, l’a maudit et lui a préparé un énorme châtiment﴿ [s. An-Nişâ’ (les Femmes) : v. 93]

Allâh عزّ وجلّ dit aussi :

﴿مِنْ أَجْلِ ذَلِكَ كَتَبْنَا عَلَى بَنِي إِسْرَائِيلَ أَنَّهُ مَنْ قَتَلَ نَفْسًا بِغَيْرِ نَفْسٍ أَوْ فَسَادٍ فِي الأَرْضِ فَكَأَنَّمَا قَتَلَ النَّاسَ جَمِيعًا﴾ [المائدة: 32].

Sens du verset :

C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les enfants d’Israël que quiconque tuait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes﴿ [s. Al-Mâ’ida (la Table Servie) : v. 32]

Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Les âmes, les biens et les honneursdes musulmans sont mutuellement interdits [sacrés]. »(2) Ildit aussi : « Vos âmes, vos biens et vos honneurs, vous sontmutuellement interdits [c’est-à-dire sacrés], comme le sont ce jour-là, ce mois-ci et votre terre-là. »(3) Il dit également : « Que le bas monde s'anéantisse est moins grave auprès d’Allâh que d’ôter la vie d’un musulman. »(4) ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما a dit : « J’ai vu le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم faire lacircumambulation autour de La Ka‘ba et l’ai entendu dire : Comme tu es merveilleuse et comme ton odeur est bonne ! Comme tu es grande et sainte et grand est ton honneur ! Par Celui Qui détient mon âme entre Ses mains, la sacralité du croyant est plus importante pour Allâh que la tienne : son bien, son âme et qu’on ne pense de lui que du bien. »(5)

Sur ce, l’adoption de ces moyens qui sont les attentats, la destruction, les assassinats et les attentats-suicide réduit à rien ce principe (la préservation des cinq nécessités) et contredit les textes de la Charia qui ordonnent de le pré­server. Il s’avère ainsi que « les moyens interdits sont illicites » et « les moyens qui mènent à l’interdit sont interdits ». Donc, celui qui considère les fins de la Charia sans tenir compte de ses moyens, ou vice versa, prend, en effet, une partie de la religion et néglige l’autre. Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿أَفَتُؤْمِنُونَ بِبَعْضِ الْكِتَابِ وَتَكْفُرُونَ بِبَعْضٍ فَمَا جَزَاءُ مَنْ يَفْعَلُ ذَلِكَ مِنْكُمْ إِلاَّ خِزْيٌ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَيَوْمَ الْقِيَامَةِ يُرَدُّونَ إِلَى أَشَدِّ الْعَذَابِ وَمَا اللهُ بِغَافِلٍ عَمَّا تَعْمَلُونَ﴾ [البقرة: 85].

Sens du verset :

Croyez-vous, donc, en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ? Ceux d’entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l’ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection, ils seront voués au plus dur châtiment, et Allâh n’est pas inattentif à ce que vous faites﴿ [s. Al-Baqara (la Vache) : v. 85]

Il contredit, en outre, la voie du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم, qui recommandait aux moudjahidine de se tenir aux valeurs éthiques vis-à-vis de l’ennemi, tels que l’accomplissement des engagements et la loyauté, ne pas tuer les femmes, les vieux et les enfants etc.

Aboû Hâmid Al-Ghazzâli ـ رحمه الله ـ a dit, à propos de luti­lisation des mauvais moyens pour accomplir une bonne action, ce qui suit : « Tout ceci relève de l’ignorance, et la bonne intention n’empêche pas que cela soit une injustice, un péché et une transgression. Au contraire, le fait de viser le bien par le biais du mal est en soi-même un mal, puisqu’il contrarie la Charia. Si on le fait sciemment, on s’obstine [à s’inscrire en faux] contre la religion et si on le fait par ignorance, on est un transgresseur, car la recherche du savoir est une obligation pour chaque musulman. »(6)

Ibn Taymiyya ـ رحمه الله ـ a confirmé cela lorsqu’il a dit :« Tout moyen utilisé pour atteindre une quelconque fin n’est pas forcément légal ou admissible. Il en est lorsque ses avantages l’emportent sur ses inconvénients et sont conformes à la Charia. »(7)

Bien plus, l’interdiction de ces méthodes et moyens destructifs et les attentats-suicide ne se limite pas au mu­sulman, mais englobe également le mécréant ; qu’il soit un Dhimmî(8), un pactiseur(9) ou un protégé(10). Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿وَإِنْ أَحَدٌ مِنَ الْمُشْرِكِينَ اسْتَجَارَكَ فَأَجِرْهُ حَتَّى يَسْمَعَ كَلاَمَ اللهِ ثُمَّ أَبْلِغْهُ مَأْمَنَهُ﴾ [التوبة: 6].

Sens du verset :

Si l’un des polythéistes te demande asile, accorde-le lui, afin qu’il entende la parole d’Allâh, puis fais-le par­venir à son lieu de sécurité﴿ [s. At-Tawba (le Repentir) : v. 6]

Donc, une fois que l’asile est accordé à un mécréant, même étant un ennemi, par un musulman quelconque ; qu’il soit des gens du commun ou une personne morale telle que l’État ou les organisations officielles ou non officielles, il sera alors interdit de le trahir, quelle que soit la raison de sa présence sur le territoire musulman : personnelle ou pour le bien des musulmans, car Allâh عزّ وجلّ dit :

﴿وَأَوْفُوا بِعَهْدِ اللهِ إِذَا عَاهَدْتُمْ﴾ [النحل: 91].

Sens du verset :

Soyez fidèles au pacte d’Allâh après l’avoir contracté﴿ [s. An-Nahl (les Abeilles) : v. 91]. Allâh عزّ وجلّ dit aussi :

﴿وَأَوْفُوا بِالْعَهْدِ إِنَّ الْعَهْدَ كَانَ مَسْئُولاً﴾ [الإسراء: 34].

Sens du verset :

Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements﴿ [s. Al-Isrâ’ (le Voyage Nocturne) : v. 34]

Dans un autre verset, on lit :

﴿وَبِعَهْدِ اللهِ أَوْفُوا﴾ [الأنعام: 152].

Sens du verset :

Remplissez vos engagements envers Allâh﴿ [s. Al-An’âm (les Bestiaux) : v. 152]

Les mécréants ont témoigné eux-mêmes de la loyauté du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم, et le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a considéré la trahison comme étant l’une des caractéristiques de l’hypocrite. Il dit : « S’il fait un pacte, il le rompt. »(11) Il insiste sur l’obligation d’honorer les engagements dans le hadith suivant : « Celui qui tue un pactiseur ne sentira pas l’odeur du paradis, et son odeur se sent sur une distance de quarante années de marche. »(12) De plus, il appartient à tout musulman de conclure un pacte de sécurité avec un non-musulman, même si c’est une femme. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Les âmes des musulmans sont équivalentes et les pactes qu’ils contractent sont respectés également, même ceux des démunis. »(13) Quand Oum Hâni’ رضي الله عنها donna asile à un polythéiste le jour de la conquête de La Mecque, ‘Ali ibn Abî Tâlib رضي الله عنه voulait le tuer. Elle alla voir le Prophète Mouhammad صلَّى الله عليه وسلَّم et l’informa. Il lui répondit : « Ô Oum Hâni’, je donne asile à celui à qui tu as donné asile. »(14)

Il est hors de doute, donc, que ces attentats, les attentats-suicide, les assassinats et autres sont prohibés, et le fait de s’y référer en tant que moyens de prédication est rejeté par la Charia, car ils entraînent d’énormes calamités et des conséquences désastreuses et fatales. Parmi ces conséquences, on cite ce qui suit :

·Le massacre des populations et l’atteinte à l’intégrité des pays musulmans, par le fait de terroriser ceux qui y vivent paisiblement, de tuer des âmes innocentes et des vies devant être protégées et dedilapider l’argent,les efforts et les biens.

L’usage de la violence et de l’oppression conduit également à une réaction agressive, une oppression équivalente, voire plus grande. Cela provoque l’anarchie et le chaos au sein de la communauté, affaiblit ses forces, divise ses rangs et ouvre des brèches par lesquelles les ennemis de la communauté et de la religion établissent leur domination sur les musulmans. Ces inconvénients se répercutent aussi sur la prédication au sentier d’Allâh عزّ وجلّ, et ceux qui se chargent de cette responsabilité seront gênés de diverses manières.

Cependant, les musulmans ayant un État souverain et fort ont le plein droit d’être gouvernés avec justice et équité, en protégeant, d’une part, leur religion – qui est l’essence de leur existence – avec tous ses bienfaits et ses valeurs, sans aucune altération ou falsification, et préserver, d’autre part,leurs biens des complots dressés par les ennemis pour s’em­parer de leurs pays et d’accaparer leurs richesses, et défendre leurs honneurs, car les honneurs des musulmans ont la même valeur. De ce fait, la protection de ces nécessités relève de la responsabilité du gouvernant, conformément au hadith suivant : « Chacun de vous est responsable, et chacun de vous sera interrogé sur ce dont il est responsable ; le gouverneur est responsable et il sera interrogé sur ses gouvernés. »([15])

Par ailleurs, parmi les fruits de l’instauration de la justice, la tranquillité et la quiétude de l’âme du croyant, le rempla­cement de la haine par l’amour et le mécontentement par le contentement. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم nous a informés de l’hono­rabilité des justiciers auprès d’Allâh en disant : « Les justes seront auprès d’Allâh sur des chaires de lumière à la droite du Tout Miséricordieux. Or, Ses deux Mains sont la droite. Il s’agit de ceux qui sont justes dans leur jugement, dans leur famille et ce dont ils ont la charge. »(16) Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit aussi : « Il y a sept catégories de personnes qu’Allâh accueillera sous Son ombre au jour où il n’y aura aucune ombre sauf la Sienne : un dirigeant juste. »(17)

Enfin, la communauté musulmane a particulièrement besoin d’une prédication religieuse sincère, fondée sur le Coran et la Sounna et la compréhension des Salaf (Pieux Pré­décesseurs). Ce besoin s’imposeaujourd’hui plus que jamais. Pour cela, il faut veiller à l’acquisition du savoir religieux bénéfique et tenir compte de ses origines, tout en s’attachant aux moralités de la Charia et à ses bienséances, faire la pré­dication avec la sagesse et la bonne exhortation, la discussion de la meilleure façon et la patience vis-à-vis des opposants, des personnes tendancieuses et de ceux qui manifestent l’hostilité, conformément au verset suivant :

﴿قُلْ هَذِهِ سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللهِ عَلَى بَصِيرَةٍ أَنَا وَمَنِ اتَّبَعَنِي وَسُبْحَانَ اللهِ وَمَا أَنَا مِنَ الْمُشْرِكِينَ﴾ [يوسف: 108].

Sens du verset :

Dis : “Voici ma voie, j’appelle les gens [à la religion d’Allâh], moi et ceux qui me suivent, en nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Allâh ! Et je ne suis point du nombre des polythéistes ﴿ [s. Yoûşouf (Joseph) : v. 108]

L’accomplissement de l’appel au sentier d’Allâh avec clairvoyance et patience est, certes, un djihad majeur. Ibn Al-Qayyim ـ رحمه الله ـ a fait remarquer que le djihad avec les arguments et la langue précède celui avec l’épée et la lance, en disant : « Ce djihad est celui des partisans des prophètes, c’est aussi le djihad des imams illustres. C’est le meilleur des deux genres de djihad grâce aux bienfaits qu’il procure, l’abondance de ses provisions et la multitude de ses ennemis. »(18) Yahya ibn Yahya, le cheikh d’Al-Boukhârî, a dit aussi : « Défendre la Sounna est meilleur que le djihad pour la cause d’Allâh. »(19) Aboû ‘Oubayd Al-Qâşim ibn Salâm a dit également : « Celui qui applique laSounna est pareil à celui qui serre des braises dans ses mains. Il est pour moi, aujourd’hui, meilleur que de combattre pour la cause d’Allâh. »(20)

Qu’Allâh rende meilleures les conditions des musulmans, et qu’Il les protège des complots dressés par les ennemis de la religion. Enfin, si le musulman aime le bien pour lui-même, qu’il le souhaite alors à ses frères et qu’il s’applique à le leur procurer. De même, s’il ne veut pas qu’on lui fasse du mal, qu’il n’en fasse pas à ses frères, qu’il s’abstienne de leur porter atteinte et qu’il empêche le mal émanant d’autrui de les atteindre. Dans ce contexte, le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Aucun de vous n’aura vraiment la foi s’il ne désire pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. »(21)

Notre dernière invocation est qu’Allâh, le Seigneur des Mondes, soit loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

Alger, le 20 de Ramadân 1429 H,
correspondant au 20 septembre 2008 G.

 



(1) L’expression «Les cinq nécessités», en arabe Ad-Daroûriyâte, signifie en Islam : la préservation de la religion, de l’âme, de l’honneur, de la raison et des biens. (NDT).

(2) Rapporté par : Mouslim (2564), Aboû Dâwoûd (4884) et At-Tirmidhî(2052), par l’intermédiaire d’Aboû Hourayra رضي الله عنه.

(3) Rapporté par Al-Boukhârî (105) et par Mouslim (4383), d’après Aboû Bakra رضي الله عنه.

(4) Rapporté par At-Tirmidhî (1395) et par An-Naşâ’î (3987), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما, et par Ibn Mâdjah (2619), d’après Al-Barâ’ ibn ‘Âzib رضي الله عنه. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Ibn Al-Moulaqqine dans Al-Badr Al-Mounîr (8/347) et Al-Albânî dans Sahîh Al-Djâmi‘ (5077).

(5) Rapporté par Ibn Mâdjah (3932), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما. Ce hadith est jugé haşane (bon) par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (7/2/1250).

(6) Cf. : Ihyâ’ ‘Ouloûm Ad-Dîne (4/368).

(7) Cf. : Madjmoû‘ Al-Fatâwâ d’Ibn Taymiyya (27/177).

(8) Un Dhimmî : sujet mécréant jouissant de la protection des musulmans en terre d’Islam. (NDT).

(9) Un pactiseur : sujet dont le peuple a signé un pacte de paix avec les musulmans. (NDT).

(10) Un protégé : celui à qui les musulmans ont accordé une protection. (NDT).

(11) Rapporté par Al-Boukhârî (34) et par Mouslim (58), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما.

(12) Rapporté par Al-Boukhârî (3166) et par Ibn Mâdjah (2686), d’après le hadith de ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما.

(13) Rapporté par Aboû Dâwoûd (2751), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans Irwâ’ Al-Ghalîl (7/265) dans Sahîh Al-Djâmi‘ (6712).

(14) Rapporté par : Al-Boukhârî (357) et Mouslim (336), par l’inter­médiaire d’Oum Hâni’ رضي الله عنها.

(15) Rapporté par Al-Boukhârî (893) et par Mouslim (1829), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Oumar رضي الله عنهما.

(16) Rapporté par Mouslim (1827), An-Naşâ’î (5379) et Ahmad (6449), d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما.

(17) Rapporté par Al-Boukhârî (6806) et par Mouslim (1031), d’après Aboû Hourayraرضي الله عنه.

(18) Cf. : Miftâh Dâr As-Sa‘âda d’Ibn Al-Qayyim (1/271).

(19) Cf. : Madjmoû‘ Al-Fatâwâ d’Ibn Taymiyya (4/13).

(20) Cf. : Târîkh Baghdâd d’Al-Khatîb Al-Baghdâdî (12/410).

(21) Rapporté par Al-Boukhârî (13) et par Mouslim (45), d’après Anas رضي الله عنه.

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