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Fatwa n° 236
Catégorie : Fatwas relatives aux Hadj
Concernant la légalité d’accomplir le Witr
et la Sounnah du Fadjr pour le pèlerin à Mouzdalifa
Question :
Est-il légitime pour le pèlerin se trouvant à Mouzdalifa d’accomplir les deux prières surérogatoires recommandées du Witr et du Fadjr ?
Réponse :
La Louange est à Allâh, Seigneur des mondes. Prière et salut sur celui qu’Allâh a envoyé en miséricorde pour l’univers, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Rétribution. Cela dit :
Oui, il est permis au pèlerin d’effectuer les prières surérogatoire recommandées du Witr et du Fadjr [à Mouzdalifa], car les actes de culte conservent leurs statuts initiaux tant qu’une nouvelle preuve religieuse ne vient pas les modifier.
La tradition consigne d’ailleurs un certain nombre de hadiths du Prophète relatifs à ces deux prières, citons-en deux : « que le Witr soit la conclusion de vos prières la nuit »(1), « la prière surérogatoire recommandée du Fadjr vaut tout l’or du monde. »(2) Aussi, le Messager d’Allâh ne renonçait-il jamais au Witr et à la prière volontaire du Fadjr, qu’il soit chez lui ou en voyage.
Ces traditions authentiques, qu’aucun autre texte religieux ne vient contredire, démontrent, par la portée générale de leur propos, que le pèlerin peut légitimement accomplir des prières volontaires à Mouzdalifa.
Concernant l’absence de la mention du Witr et de la prière surérogatoire recommandée du Fadjr dans les hadiths décrivant le pèlerinage du Prophète(3), nous dirons qu’ils ne contiennent pas non plus d’éléments indiquant la possibilité de les abandonner ou de les juger déconseillées (Makrouh). De plus, nous devons maintenir la portée globale des textes précédents qui instituent ces deux prières.
Et le savoir est auprès d’Allâh et nous disons pour finir : la louange est à Allâh, le souverain des mondes, qu’Allâh honore et salue notre prophète Mouhammad, ainsi que sa famille, ses Compagnons et ses frères, jusqu’au jour de la résurrection.
Alger, le 4 de Djoumâdâ Ath-Thâniya 1426 H,
correspondant au 10 juillet 2005 G.
(1) Rapporté par : Al-Boukhârî (998) et Mouslim (751), d’après ‘Abd Allâh ibn Omar رضي الله عنهما.
(2) Rapporté par Mouslim (725), d’après ‘Â’icha رضي الله عنها.
(3) Rapporté par Mouslim (1218), d’après ‘Abd Allâh ibn Omar رضي الله عنهما.
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